Les conduites à tenir pour se soigner au mieux
Vous êtes déterminé à tout mettre en œuvre pour soigner au mieux votre maladie respiratoire. Concrètement, cela implique de mettre en place et de conserver de nouvelles habitudes de vie. Pour une efficacité optimale, il faut « une approche intégrée, globale, combinée, interconnectée ».
Le challenge à relever se présente sous différentes formes à apprivoiser dans votre vie quotidienne : traitement, tabac, alimentation, activité physique … et respiration.
Être acteur de sa santé
Votre programme d’éducation thérapeutique est adapté à vos propres besoins, tout comme vos traitements. L’équipe soignante qui vous suit et vous encadre tient compte de tous les éléments que vous lui fournissez, sur votre état de santé, votre mode de vie, vos soucis, vos projets, etc. Tout ceci avec pour objectif de vous concocter un protocole de soins dont vous serez le principal acteur. Et quoi de mieux qu’un programme établi en tenant compte de toutes vos indications pour se sentir impliqué !
Vous pouvez remplir les documents suivants, édités à votre intention par la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF). Vous aurez ainsi toujours à portée de main :
• les coordonnées des professionnels de santé qui vous suivent Cliquez ici
• la liste de vos traitements médicamenteux : Cliquez ici
« Il faut se prendre en charge et refuser que la maladie augmente. À partir du moment où l’on se prend en charge avec cette maladie, on arrive à vivre normalement et à tout faire. La BPCO ne m’empêche pas de vivre et je vais me battre pour que ça ne m’empêche pas de vivre pendant longtemps ».
Pierrette, 68 ans, est fermement décidée à ne pas laisser la maladie prendre le dessus.
Renoncer au tabac
Chez une personne qui vit avec une malade respiratoire et qui fume, le tabac constitue à lui seul un facteur déclenchant (crise d’asthme) ou aggravant (BPCO, insuffisance respiratoire). Il engendre des lésions pulmonaires irréversibles qui limitent votre capacité respiratoire. En combinant l’arrêt de la cigarette avec la reprise d’une activité physique adaptée, vous vous donnez les moyens de sortir de la « spirale d’essoufflement » qui impactait votre vie sociale et professionnelle.
Pour déterminer où vous en êtes sur la question du tabac : Cliquez ici
S’exercer à bien respirer en pratiquant une activité physique adaptée
Votre tolérance à l’effort ne va pas augmenter sous l’effet du sevrage tabagique seul.
Par contre, décider de pratiquer une activité physique adaptée aura de multiples vertus :
• apprendre un autre rythme ventilatoire, autrement dit « réapprendre » à respirer,
• réduire votre gêne respiratoire,
• procéder à un renforcement musculaire,
• augmenter votre capacité d’effort,
• améliorer votre qualité de vie.
Pour évaluer votre souffle lors de vos activités quotidiennes et votre niveau d’activité physique, cliquez ici
Pour quantifier votre essoufflement, vous pouvez utiliser la fiche prévue à cet effet : cliquez ici
Enfin, pour en savoir plus, vous pouvez vous référer à la page « Pratiquer une activité physique », rubrique « Vivre au quotidien ».
« Quand je fais de la gym avec Partn’Air, je me sens en sécurité car je sais qu’ils me font faire ce qui est bon pour mon problème. Avant, je respirais quand je pouvais et je soufflais quand je pouvais. Ils nous apprennent, quand on fait un effort, à souffler longtemps pour pouvoir prendre sa respiration. On ne peut pas faire autrement et on s’oxygène bien. La gym nous rappelle de respirer ».
Pierrette souligne les bénéfices retirés du programme d’éducation thérapeutique Partn’Air
Bien s’alimenter… pour mieux respirer
La reprise d’une activité physique adaptée doit s’accompagner de conseils d’un diététicien.
En effet, lorsque l’on vit avec une maladie respiratoire, être au plus proche de son « poids de forme » s’avère être un atout car cela favorise une bonne respiration. Aussi, si vous présentez un surpoids ou qu’au contraire vous vous amaigrissez, pensez à le signaler. Les médecins y seront attentifs et vous fourniront les conseils alimentaires propres à votre situation. Votre corps vous en sera reconnaissant !
Garder le cap… et le moral !
Maintenant que vous disposez des clés pour améliorer votre qualité de vie et que vous vous donnez les moyens d’y parvenir, il serait vraiment dommage de céder au découragement. Si vous vous sentez submergé ou que vous avez envie de baisser les bras, rappelez-vous que vous pouvez en parler.
Gardez également à l’esprit que le moral est un élément capital dans la façon d’appréhender une maladie. Prendre soin de soi est un excellent remède anti-stress. Reste donc la partie la plus ludique du programme : sélectionner pauses, loisirs et passe-temps, pour retrouver le sourire à coup sûr !